Pourquoi j’ai acheté Marvel Spider-man sur PS4 ?

Tu connais la musique Elegia de New order ? Si tu connais pas, attends-toi à prendre une claque.

C’est avec ce son sur les oreilles avec un casque (attends je regarde la marque) Beexcellent, un truc pas cher à 20 balles, que tu peux retrouver ici, que j’écris cet article.

S’enchaine dans mes oreilles via Spotify “Infinite” de Notaker. Ce genre de son qui te donne envie de mettre des patates de forain au premier lascar qui te regarde de travers… Ou de te motiver à faire des pompes pour entretenir ton corps de fragile.. Au choix.

Attends, je ne devais pas parler de Spider-Man sur PS4 moi ?

Bon, l’autre fois, j’ai emmené mon fils au ciné voir une des dernières bouses Marvel. Si tu veux, pour moi, les films Marvel sont au cinéma ce que Pascal Obispo est à la chanson à texte. A la base, t’énerve pas! Franchement, je me suis trompé, le film était assez cool, mon fils était dépité, il est sorti du cinéma dégouté, moi j’ai enchainé les Marvel depuis mon MAC.

Pour rester dans mon mood super héros, je me suis farci un jeu Batman gratos sur le PS+, ambiance cool mais j’avais pas prévu que le mec passait sa life dans sa batmobile.

Et puis, les souvenirs m’assaillent… punaise, que m’arrive-t-il ?

J’ai soudainement 10 ans, et j’ai ma collection de Spidey, Strange et Titan qui s’empile sous mon lit. Je suis Daredevil mec, le mec est un peu roux, assez grand, bref, je m’identifie. Daredevil c’est moi. Même dans le noir, je défonce qui tu veux et en premier lieu ce bâtard qui me rackette.

Un jour, je descends, il se pointe, je ne lui ai jamais lâché d’oseille, mais il me met la misère, j’ai 10 ans, il en a 14. Et puis, un jour… Je ne sais pas… Mon poing se ferme, une droite part… J’ai toujours su que j’étais souple, je m’étais suffisamment entrainé, poussé par les films de mon maitre Jackie Chan. Je l’enchaine avec un high kick en pleine bouche, le bruit de sa mâchoire résonne, il a mal, je le vois dans ses yeux.

Il essaye de m’en mettre une mais il n’est pas assez rapide, je lui envoie un uppercut bloqué par ses mains. Mais le froid a raison de sa résistance, les larmes commencent à couler sur ses joues, il part avec une fausse excuse.

Le plus fou dans tout ça, c’est que je lui avais perché un ballon, et que… les 10 francs qu’il me réclamait étaient justifiés. Mais il y a des façons de faire, n’est-ce pas ?

De quel coté est l’injustice ?

C’est ce que je me dis quand je mets une raclée à Fink, premier boss dans le jeu Spider-Man.

Je l’aime bien Fink… Pourtant c’est l’ennemi juré de Daredevil… Je ne comprends plus rien. Et Spider-Man qui a l’air de kiffer cogner sur tout ce qui bouge…

J’enchaine en survolant la ville, de toile en toile, les ennemis sont coriaces en difficile, mais le jeu est très sympa même si le truc le plus efficace est de choper les objets et de les balancer sur les méchants.

On doit aussi récupérer des objets au travers de la ville en s’employant à les trouver au gré des pérégrinations du maigrichon en habit rouge. On s’évertue à les choper en prenant parfois du temps car ils sont parfois très difficile d’accès….

Si j’avais eu les pouvoirs de l’homme araignée, j’aurais été le chercher ce foutu ballon…

Pour en revenir au jeu, on ne s’ennuie pas une seconde. Au départ, on peut penser à un simple beat em all, cependant en avançant dans l’histoire, plein de quêtes annexes originales (attraper des pigeons, prendre des photos de lieux précis etc…) viennent agrémenter l’expérience, donnant des excuses supplémentaires à survoler la ville de toile en toile. Spider-Man sur PS4 est un jeu pop corn sans pour autant être beauf. Le genre de jeu qui ne paye pas de mine mais qui donne envie d’y revenir et ça, c’est la preuve d’un bon jeu vidéo.

Jackie Chun

Joueur depuis toujours (1984), et ancien propriétaire d'un magasin de jeux vidéo et d'une salle de jeux en réseau (franchise Difintel), je partage avec vous sur gameover.fr, des articles et autres contenus web sur le gaming.